L' UPE2A est une Unité Pédagogique pour Élèves Allophones nouvellement Arrivés. Un Elève Allophone Nouvellement Arrivé est en France depuis moins d’un an.Il entre en contact avec une nouvelle sphère culturelle, géographique et linguistique. Il parle une autre langue que le français, voire plusieurs autres.
L’UPE2A du lycée Gustave Monod accueille 20 élèves de plus de 15 ans dont le Français n’est pas la langue maternelle, pour leur première année de scolarisation en France.
Non francophones, mais scolarisés dans leur pays d'origine, les élèves allophones nouvellement arrivés (EANA) suivent des cours de Français Langue Seconde, tout en étant inclus dans une classe ordinaire.
Ces élèves ont un emploi du temps personnalisé et évolutif : en classe ordinaire, ils suivent les cours de langues vivantes, de mathématiques et d'EPS ; en UPE2A, ils suivent de 8 à 12h de Français Langue Seconde.
Les objectifs visés sont l’inclusion sociale, culturelle et scolaire, l’apprentissage de la langue française, langue de communication, langue scolaire, et le travail sur l'orientation. L'UPE2A a pour finalité l'intégration complète en classe ordinaire. Ce dispositif constitue une passerelle d'une culture scolaire à une autre et d'une langue à une autre.
Lors de leur deuxième année de scolarisation en France, les élèves allophones peuvent bénéficier d'un soutien linguistique en Français Langue Seconde de 2 à 4h par semaine.
En 2019-2020, l'UPE2A du lycée Gustave Monod a accueilli, pour leur première année de scolarisation en France, 17 élèves venant de 15 pays : Afrique du Sud, Algérie, Brésil, Bulgarie, Chine, Colombie, Côte d'Ivoire, Égypte, Éthiopie, Inde, Italie, Pakistan, Sri Lanka, Turquie, Ukraine. Et une vingtaine d'élèves de la Seconde à la Terminale, en voie générale ou en voie professionnelle, ont bénéficié d'un soutien linguistique de 2h par semaine.
Les cours de Français Langue Seconde se déroulent dans une salle de classe, équipée d'un TNI et de 8 ordinateurs.
Petit retour sur la reprise des élèves d'UPE2A, par petits groupes, en juin 2020 , après le confinement